AFRIQASH
Participer Contactez-nous

République Démocratique du Congo

Aperçu

La RDC est l’un des marchés les plus prometteurs d’Afrique centrale en matière de finance numérique, en raison de sa population nombreuse et majoritairement non bancarisée. L’argent mobile s’impose comme la principale voie d’inclusion financière, notamment dans les zones rurales et semi-urbaines.
Malgré une infrastructure encore limitée, la croissance rapide des services mobiles et l’émergence de fintechs locales créent un environnement propice à l’expansion des services financiers numériques.

Acteurs clés

  • Opérateurs d’argent mobile : M-Pesa (Vodacom), Orange Money RDC, Airtel Money
  • Banques et institutions financières : Equity BCDC, Rawbank, Trust Merchant Bank (TMB), Sofibanque
  • Fintechs et startups : Flash International, MaxiCash, Acacia Pay, D-Modal
  • Partenaires techniques et ONG : UNCDF, Mercy Corps, DFS Lab

Dynamique des acteurs clés

Le secteur est dominé par les opérateurs de téléphonie, mais les partenariats entre banques et fintechs se développent, notamment pour proposer des services de crédit, d’épargne et de paiement digitaux.

Indicateurs

  • Taux d’inclusion financière
    38,5 % en 2022
  • Acteurs clés
    M-Pesa, Orange Money, Airtel Money, Equity BCDC, Rawbank
  • Cadre réglementaire
    Régulation BCC, Stratégie nationale d’inclusion financière 2023–2028
  • Défis
    Infrastructure limitée, éducation financière, interopérabilité
  • Indicateurs
    Taux de pénétration mobile : 55 %, utilisateurs actifs d’argent mobile : 8 millions

Cadre réglementaire

Le régulateur principal est la Banque Centrale du Congo (BCC), qui encadre les services de monnaie électronique, les opérateurs de paiement et les fintechs. Un règlement spécifique sur la monnaie électronique a été publié en 2011, avec des ajustements récents visant à renforcer la supervision et la protection des consommateurs.
Des efforts sont en cours pour moderniser le cadre légal et favoriser l’interopérabilité des services.

Défis systémiques

  • Faible taux de bancarisation formelle (<10 %)
  • Accès limité à l’électricité et à la connectivité dans de nombreuses régions
  • Manque de confiance dans les institutions financières
  • Fraude et sécurité des données encore problématiques
  • Cadre réglementaire encore en consolidation