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Congo (Brazzaville)

Aperçu

Le Congo (Brazzaville) présente un écosystème de finance numérique en pleine structuration. L’argent mobile s’y développe de manière progressive, porté par la forte pénétration du mobile dans les zones urbaines comme Brazzaville et Pointe-Noire. L’inclusion financière reste relativement faible, mais les services digitaux offrent une opportunité réelle de bancarisation via le mobile.
Les usages principaux concernent les transferts d’argent domestiques, les paiements de factures, et le retrait en espèces. Le marché est encore peu concurrentiel, mais quelques fintechs commencent à émerger.

Acteurs clés

  • Opérateurs d’argent mobile : Airtel Money, MTN Mobile Money
  • Banques et institutions financières : Crédit du Congo, BCI, La Congolaise de Banque, UBA
  • Fintechs et services digitaux : Peu d’acteurs locaux structurés, mais des prestataires régionaux comme CinetPay sont présents
  • Initiatives publiques : Volonté affichée de numériser certains paiements de l’administration (ex. taxes, salaires)

Dynamique des acteurs clés

Le secteur est dominé par les opérateurs télécoms, avec une interopérabilité encore limitée. Le développement de l’écosystème numérique reste freiné par l’environnement économique et l’accès au financement pour les startups.

Indicateurs

  • Taux d’inclusion financière
    Environ 4 % en 2021
  • Acteurs clés
    Airtel Money, MTN Mobile Money, Crédit du Congo, BCI
  • Cadre réglementaire
    Régulation BEAC, SRIF 2022–2026
  • Défis
    Inégalités rurales, éducation financière, interopérabilité
  • Indicateurs
    Taux de pénétration mobile : 90 %, utilisateurs actifs d’argent mobile : 1,5 million

Cadre réglementaire

Comme les autres pays de la CEMAC, le Congo est sous la supervision de la BEAC. Le cadre réglementaire actuel (règlement 2018/01 sur les services de paiement) encadre l’émission de monnaie électronique, les licences d’établissements de paiement et les obligations des prestataires.
Le régulateur cherche à moderniser l’écosystème, mais les procédures administratives peuvent encore ralentir l’entrée des nouveaux acteurs, notamment les fintechs.

Défis systémiques

  • Faible taux de bancarisation et d’inclusion financière
  • Écosystème fintech encore peu développé localement
  • Couverture réseau limitée en dehors des grandes villes
  • Dépendance aux opérateurs télécoms sans diversification des services
  • Manque de sensibilisation du public aux services numériques