La plus grande banque numérique de détail d’Afrique du Sud, Capitec, s’est associée à la fintech de transfert d’argent Mama Money pour réduire considérablement le coût des envois de fonds transfrontaliers, une bouée de sauvetage financière pour les 2,4 millions de travailleurs migrants du pays.
Cette collaboration marque une étape importante dans les services financiers africains. Avec des frais d’envoi de fonds qui avoisinent encore entre 8 et 12 % sur le continent, cette nouvelle offre réduit les coûts à 5 % et permet des transferts en quelques minutes.
« Pour quelqu’un qui gagne le salaire minimum, des frais de 150 R pour envoyer 1 000 R sont un coup direct à la survie d’une famille », a déclaré Mathieu Coquillon, co-fondateur de Mama Money. « Nous changeons cela. »
Les travailleurs migrants du Kenya, du Lesotho, du Malawi, du Mozambique, de l’Ouganda, de la Zambie et du Zimbabwe ont historiquement fait face à des frais exorbitants, des formalités administratives complexes et des options numériques limitées pour envoyer de l’argent chez eux.
L’intégration de Capitec avec Mama Money élimine une grande partie de cette friction. Les clients se connectent simplement à l’application mobile Capitec, sélectionnent Mama Money et génèrent un code universel de 12 chiffres. Le destinataire, qui n’a pas besoin de compte bancaire, reçoit un SMS et peut retirer l’argent auprès des banques partenaires ou agents dans plus de 70 pays.
Cette solution est conforme aux réglementations POPIA et FICA, transparente en matière de tarification et conçue pour relever les défis réels de l’Afrique.
« Soutenir la famille au-delà des frontières est une pierre angulaire des communautés africaines », a déclaré Francois Viviers, directeur exécutif du marketing et des communications de Capitec. « Nous proposons une solution simple, abordable et transparente. »
Fondée en 2015, Mama Money s’est bâtie une réputation de fournisseur de paiements transfrontaliers fiables, permettant des millions de transactions dans plus de 70 pays.
